Et si vous n’aviez pas besoin de tout porter seul pendant cette période d’examens ?

Le printemps, ce n’est pas que le renouveau. C’est aussi, chaque année, une saison de tension, de pression, de doutes. Les examens approchent — qu’ils soient scolaires, professionnels, sportifs ou même existentiels. Une période où la question "Suis-je à la hauteur ?" vient frapper fort, parfois trop fort.

Chez les adolescents, ce sont les oraux, les concours, les bulletins décisifs. Chez les adultes, c’est souvent une montée en responsabilité, un défi à relever, ou la pression de devoir être le parent rassurant alors qu’on est soi-même submergé.

Et parfois, même quand nous avons toutes les compétences, tout le potentiel, le stress vient tout faire vaciller. Il brouille la pensée, fait perdre ses moyens. Il peut même devenir invalidant : tremblements, mains moites, coeur accéléré, bouffées de chaleur, perte d’appétit, douleurs somatiques...

« 62 % des lycéens français se déclarent stressés ou très stressés à l’approche des examens ». (Source : Enquête SMEREP, 2023).

Une mémoire corporelle du stress

Je me souviens avec intensité de mes propres épreuves. Mon corps, bien avant mes pensées, savait qu’il était en insécurité. Je tremblais, je transpirais, je perdais l’appétit, parfois jusqu’à des crises de coliques. La honte, la peur de l’échec, la culpabilité de "ne pas avoir assez travaillé" ou de "ne pas être assez bien" me submergeaient.

Et pourtant, souvent, je réussissais. Mais à quel prix ?

Aujourd’hui, en tant qu’accompagnante des émotions, je sais que ce stress n’est pas une faiblesse. C’est un signal de surcharge du système nerveux, un appel du corps à être écouté. Comme le dit Bessel van der Kolk :

« Le corps garde la trace de tout ce que nous vivons. Il parle même quand nous avons oublié les mots. »
(Le corps n’oublie rien, 2014)

Un stress amplifié par nos histoires d’attachement

Ce stress n’est pas le même pour tout le monde. Il dépend de notre histoire, de notre lien d’attachement, de notre confiance en nous, de la manière dont nous avons été accompagnés (ou non) dans la reconnaissance de nos émotions.

« Le stress n'est pas qu'une question de compétence. Il est aussi une question de regard : celui qu'on porte sur soi, et celui qu'on a reçu. »
Boris Cyrulnik, Psychologie du stress, 2022

Chez les adolescents, la pression peut être immense. Chez les parents aussi : que dire, comment soutenir, comment ne pas rajouter à l'angoisse ?

Mon approche : un espace pour libérer, apaiser, se retrouver

Si j'avais eu accès à ce que je transmets aujourd'hui, j'aurais pu m’éviter bien des somatisations. C'est pourquoi je propose un accompagnement où le corps, la création, la respiration et la parole sont liés.

Je ne propose pas une technique, mais un cadre d’exploration respectueux et adapté à chaque personne, qu’il s’agisse d’un adolescent stressé ou d’un parent en surcharge.

Mes outils viennent de l’art-thérapie, de la méditation guidée, de la psychologie positive et de la Communication Non Violente. C'est un mélange, une alchimie que j'ajuste au fil des séances.

« Il ne s’agit pas de calmer le mental à tout prix, mais de se rendre disponible à soi. »
Fabrice Midal, Foutez-vous la paix !, 2017

Exemples concrets :

• Créer une carte de ressources avant un oral pour retrouver ses points d’appui.
• Utiliser la visualisation pour apprivoiser l’épreuve.
• Apprendre à écouter et calmer ses sensations physiques.
• Identifier ses besoins et formuler une demande claire à ses proches (grâce à la CNV).

L’objectif ? Retrouver son pouvoir d’agir.

Parce que le stress n'est pas un ennemi à abattre, mais un indicateur à écouter. Parce que la sensibilité n'est pas une faiblesse, mais une porte d'accès à une meilleure connaissance de soi. Et parce que ce n'est pas aux enfants ni aux parents de tout gérer seuls.

Chaque épreuve peut devenir une occasion de se reconnecter à ses ressources, de faire grandir sa sécurité intérieure, et de renforcer l'estime de soi.

Pour aller plus loin

Je reçois les adolescents et les adultes en cabinet à Auzeville-Tolosane, ou en visio. L’accompagnement peut être ponctuel, en préparation d’examen ou dans le cadre d’une régulation émotionnelle plus globale.

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Références théoriques :

• Bessel van der Kolk, Le corps n’oublie rien, 2014
• Boris Cyrulnik, Psychologie du stress, 2022
• Antonio Damasio, L’erreur de Descartes, 1994
• Christophe André, Méditer jour après jour, 2011
• Marshall Rosenberg, Les mots sont des fenêtres, 1999
• Fabrice Midal, Foutez-vous la paix !, 2017

Statistiques :

• SMEREP (2023) : 62 % des lycéens se disent stressés ou très stressés à l'approche des examens.
• Enquête IPSOS (2022) : 75 % des parents se disent stressés pendant les périodes d'examen de leurs enfants.

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